


Les matinées se suivent tel des synonymes ternes et cernés, caféinés et enfumés. Les faisceaux du soleil viennent s’écraser sur ma gueule comme un poids lourd, chaque réveil est un carambolage. L’ennui bien emmitouflé dans des draps sales ouvre lui aussi les yeux, il est tâché des éclats de peinture de la veille, des poissons asphyxiés sur la poitrine et des vagues dedans lesquelles j’embourbe mes pieds.
Tandis qu’il neige dans le sud, tandis qu’il neige dans l’est, je cultive une colère orageuse en mon sein.

Les poissons psychédéliques tournent en rond dans leur charnel bocal.
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Il leur faut des ailes je suppose 🙂
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Je n’ai jamais autant excité par des poissons. Comme quoi, tout est possible.
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