S’éveiller les yeux clos, les paupières surmontées d’autres paupières, l’obscurité est si dense que je ne sais plus si ce sont mes mains ou celles dont j’ai rêvé qui zigzaguent sur mes seins. Mes cheveux barbelent l’écho de mon désir, je m’étoufferais volontiers féline, les phanères au gosier et la bouche cousue de cyprine. À barboter comme ça dans des bribes fantasmées, je vais vite me noyer. L’embolie de mes songes s’intensifie chaque nuit.
J’ai fait de vos queues ma plume acerbe et je crache l’ennui sur le papier, je tente de sublimer l’italique dans le prisme poétique. Mais la prose est pleine de foutre et elle colle aux vertèbres, c’est un tas de vieux os, c’est un zoo de mille mots. Entrechoquons-nous, entrechats de faisceaux, dans l’onirisme orgiaque, dans l’ivresse des orgasmes.
Alacrité factice,
même jouir n’égaie plus
un aujourd’hui qui dure
depuis plus de dix ans.

N’aiguise pas trop ta plume cette douleur est insoutenable.
Merci pour cet prose sustentatrice.
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Oh rage, oh désespoir de ne pouvoir corriger ce « cet » validé trop vite
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Insoutenable, à ce point ?
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Je suppute, déjà aiguiser une queue, mais d’autant si elle est acerbe. 😶
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