
Monarque de mes nuits, j’ai la plume chagrine ;
Au-dessus de mon lit, tu cessas de voler
Et tes ailes de suie enivrées du pêché
Sont usées mon ami, ton corps a prit racine.
Dans les allées lilas, auprès des aubépines,
Échoué un rien fat, phalène fatiguée
Mon lepidoptera, oui tu t’en es allé
T’enterrer loin de moi, tout seul sous la bruine.
Mon joli vice-roi, à ta tombe fleurie
Des fragrances de mai, tu trouvas le répit;
J’irai y déposer mon espoir et mes larmes.
Monarque de mes nuits, je ne fus jamais reine,
Ni même princesse, mais un instant de charme
Dont tu t’es abreuvé ce printemps méthylène.
C’est très beau ! Et les alexandrins : mon petit péché mignon.
Bravo !!! et merci.
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❤ Merci pour ton retour !
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C’est vraiment très bien écrit, vous avez une très belle plume. Merci pour ce partage !
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Merci à toi pour le retour 🙂
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