Je me suis laissé choir dans le foyer des muses
Cet âtre où la folie lézarde la raison,
Où les braises jolies se mêlent au charbon ;
Qu’il est doux de croire que jamais rien ne s’use.
Je me suis laissé choir dans le foyer des muses
Ce royaume ma mie où résonnait ton nom,
Où l’ardeur mon ami était chaque saison ;
Qu’il est doux de croire que jamais rien ne s’use.
Cruel est le printemps et déjà l’incendie
De ses flammes balaie les romances hardies,
Et mon coeur haletant déborde de sanglots.
Au foyer des muses, les passions sincères
Se brisent en éclats sous les coups du doleau.
Chaque iddyle s’use, l’amour est un faussaire.

« Chaque iddyle s’use, l’amour est un faussaire » j’adore ce vers…il résume tellement…le moment présent
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J’ai pas mal galéré pour le trouver celui là à vrai dire, à l’origine je crois que ça terminait par » persévère « . Mais je voulais une rime riche et au final, je pense que ça passe mieux de la sorte 🙂
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