J’ai trouvé une parade bien sédentaire dans un tiroir de la salle de bain et je me la greffe au visage pour feindre ma solitude. Le visage carnaval devient mon viatique tandis que je mène une vie d’ascète. J’ai troqué le tanin pour les fards et la nuit pour l’aurore. Et quel ennui mes ami.e.s !

Je ne manie pas encore l’art du déguisement… Ou bien je m’y suis tant accoutumée qu’il ne parvient plus à me distraire au même titre qu’un cubis. Problématique de la dipsomane qui effleure le ciel seulement quand elle grise son esprit dans la brume.
Heureusement, reste l’encre et la plume.