Si les dieuex s’amusent.

Iels se lassent au printemps
Tressaillement de papier
En avion marque page

Rumeur des grands soirs
Les nuits gobelets
Sous l’étoile nomade

Les berges transpirent
Les mémoires isolées
D’immolés coquillages

En dessous l’épiderme
Les rivières vermeilles
Chantent l’insurrection

Iels se lassent de tout
Et moi crocs plantés
De la moelle à l’osmose

Je serai vos œdèmes

Paul Eluard, JE VIS TOUJOURS dans  » Le temps déborde « 
Publicité

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s