Crie au vent tant que tu le voudras
Déchire ces tristes oripeaux
Ils n’ont jamais amusé que toi
Et dans les landes bouillonnantes
Malgré tout et malgré toi
Tu traîneras ton âme languissante
Dans le givre et dans la soie
Avril semblait presque magique
Desseins de reines et de rois
L’emphase printanière est illusoire
L’amour est un épouvantail ivre
Et notre émoi un soleil dérisoire